Si les annonces n’ont pas manqué de faire réagir le secteur, Jean-Louis Dumont, président de l’USH, a souhaité tourner le Congrès « vers l’avenir ».
« Nous ne nous laisserons pas entraîner dans une guerre des bons mots, des petites phrases… L’enjeu est celui d’un droit fondamental, celui du logement de nos concitoyens modestes qui méritent tellement mieux ». Malgré les attaques « injustes et inacceptables » contre « tant le mouvement HLM que ses locataires », il indique : « Nous sommes ouverts au débat et aux nécessaires évolutions de notre secteur. Nous n’avons pas attendu d’être menacés pour innover et avancer ».
Rappelant que les HLM sont des moteurs de « progrès social, technique, architectural et sociétal », il a appelé à la solidarité. « Après la brutalité de la loi de finances 2018, la méthode de la conférence de consensus voulue par le président du Sénat et son assemblée, et les travaux autour du projet de loi Elan, sont une rupture positive. Tout le gouvernement devrait s’en inspirer ».
Lors du congrès, les débats ont été dominés par les mesures engagées depuis un an par l’exécutif : il contraint le secteur à environ 1,5 milliard d’économies publiques annuelles de 2018 à 2020, dans le but affiché de réformer son modèle. Corollaire à cet objectif, il impose une réorganisation en regroupant les plus petits organismes.